Les Globes Trotters

On se rend au terminal de bus de Monteverde à 6h du matin. Le bus arrive à l’heure, on grimpe dedans et c’est parti pour 3h de trajet. On bouquine et on somnole.

On arrive à Punta Arenas, lieu de notre correspondance.

Suivant notre routine bien rodée, je prends mon petit sac à dos, Antoine le sien. On sort du bus. Je m’éloigne de la sortie du bus pour ne pas bloquer le passage tandis qu’Antoine retire nos gros sacs de la soute du bus. Antoine aura posé son petit sac à dos multimédia 10 secondes sans attention, 10 secondes qui auront suffi à ce que le sac disparaisse…. on comprend tout de suite ce qui s’est passé, sans trop y croire. Antoine et un jeune homme feront le tour du quartier, à pied, en courant, en taxi, à la recherche du voleur de sac, pendant presque 1h, mais c’est peine perdue. Perdu comme tout ce qui était dans notre sac multimédia : le pc et le disque dur externe avec toutes nos photos et vidéos, l’appareil photo et ses trois objectifs, l’Ipad, la GoPro, les chargeurs et d’autres affaires du quotidien.

Nous nous rendons au poste de police et nous portons plainte. Le commissaire ne nous laisse pas d’espoir. Ils rechercheront la personne qui a volé, dont nous n’avons aucun signalement, plutôt que nos affaires en elles-mêmes. De notre côté nous regarderons le market place du Costa Rica, mais sans succès. Heureusement, dans notre malheur, Antoine avait gardé sur lui son portefeuille avec nos passeports et cartes bancaires et son téléphone portable. On commence par racheter un chargeur pour le téléphone portable, notre seul moyen de communication.

Nous nous dirigeons vers le terminal de bus afin de prendre le bus en direction de Quepos. Après 3h de route, nous devons prendre un autre bus pour nous emmener à Manuel Antonio, là où est notre hébergement. 20 minutes plus tard, nous débarquons sur une belle plage de sable blanc. Le coucher de soleil sur la mer est splendide, mais le cœur n’y est pas. Il est lourd et plein d’émotions. Nous nous sentons mal et nous nous sentons seuls tout d’un coup. Nous nous endormons avec difficulté et le réveil ne sera pas mieux, le moral ayant du mal à remonter.

Le lendemain, nous nous accordons une journée off, de repos. On en a besoin je crois. On s’installe sur la plage de sable blanc. C’est raté pour le snorkeling car la mer est trop agitée. C’est pas grave, nous nous défoulons dans les grosses vagues. Ça fait du bien. On crie, on s’amuse, on s’agite dans l’eau, on se bat contre les vagues, comme si on se battait contre le mauvais sort. Allez, faut aller de l’avant maintenant. On essaie de trouver le positif. Nous avons les photos prises avec la tablette que nous envoyions régulièrement sur Dropbox. Il nous manquera « que » celles des Galapagos et du Costa Rica. Nous avons aussi les photos que nous mettions dans nos articles. C’est toujours ça de sauvé.

L’après-midi, nous faisons le tour des boutiques multimédia de Quepos, à la recherche d’un appareil photo, mais en vain. Nous utiliserons le téléphone en attendant.

Le soir, pique-nique sur la plage et coucher de soleil avec pina colada, faut pas se laisser abattre !

Merci aux amis et à la famille pour leur soutien, cela nous a fait beaucoup de bien.

Le parc Manuel Antonio

Acheter les billets d’entrée : les billets s’achètent dans une boutique, quelques mètres avant l’entrée du parc. A côté, il y a un autre kiosque où il est possible de demander un guide officiel du parc. Nous demandons s’il est possible d’avoir un guide qui parle français. Oui, il mènera un groupe le lendemain matin, à 8h. Très bien, nous serons au rendez-vous.

Le parc Manuel Antonio est composé de forêts primaires et secondaires, de mangroves et de plages de sable blanc. Le parc fait 682 hectares et abrite plus de 100 espèces de mammifères et 180 espèces d’oiseaux.

Nous sommes accueillis par le guide, et il n’y a qu’une seule autre personne avec nous. Nous sommes vraiment chanceux car les autres groupes sont nombreux. A 3, nous n’avons pas besoin d’attendre 1000 ans le temps que chacun regarde dans la longue-vue du guide. Bon par contre le guide n’est pas très loquace et semble un peu blasé de son taf. Dommage.

En 2h de visite, nous avons vu pas mal de bébêtes : des cerfs, des chauves-souris, plusieurs agoutis, des crabes terrestres bleu et rouge, des lézards, des iguanes, des basiliques, des singes écureuil, des singes capucins, des raton-laveurs, une petite grenouille, un crocodile, un serpent corail, des paresseux….plutôt une bonne matinée donc ! Grâce à la longue-vue du guide, nous avons pu prendre des photos avec le téléphone portable. L’autre visiteur de notre groupe à accepter de nous transmettre ses photos, donc trop sympa !

Une fois le guide parti, nous décidons de rester dans le parc pour profiter de l’une de ses plage de sable blanc. Ici, pas de grosse vague, tout est calme.

Le séjour au Costa Rica prend fin, avec une note douce-amer. Le pays est tellement beau, nous en avons pris plein les yeux, nous avons vu plein d’animaux, c’était splendide. Mais la perte de nos affaires nous a mis un sacré coup au moral.

Retour à San José via un bus direct entre Quepos et San José en 3h30 de trajet.

Infos pratiques :

Droit d’entrée au parc Manuel Antonio : 16$/personne soit environ 14€30

Guide : 20$/personne

Hébergement : Las cabinas El Chante : 38€/nuit en chambre double, petit-déjeuner inclus. 

Bus de Quepos à Manuel Antonio : 0.98€/personne

Bus de Quepos à San José : environ 7€30/personne

Retour à San José

Nous disposons d’une journée à San José. Nous en profitons pour faire quelques achats au marché artisanal, puis nous faisons le tour des magasins multimédia où nous achetons un petit laptop pas cher pour continuer d’écrire nos articles, stocker nos nouvelles photos, communiquer avec la famille, effectuer nos recherches d’hébergement… tout ça c’est quand même plus pratique qu’avec le téléphone.

Quant à l’appareil photo, nous avons cherché un petit appareil compact, mais en vain. Nous n’avons rien trouvé du tout.

Nous profitons également de cette journée pour envoyer un colis remplis de souvenirs en France. Ça commençait à prendre sacrément de la place dans nos sacs à dos.

Enfin, il est temps de se diriger vers la gare routière pour se rendre à notre hébergement situé tout près de l’aéroport car demain le réveil sera matinal (4h20 du matin). En chemin, nous passons dans une boutique Apple, mais je ne craque pas (pas tout de suite) et je préfère attendre avant d’acquérir un nouvel Ipad.

Au revoir le Costa Rica et bonjour les États-Unis !!

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