Oulan-Bator, UB pour les intimes, est la capitale de la Mongolie. Elle accueille 1,5 millions d’habitants et dispose d’une altitude moyenne de 1580m. La langue officielle est le mongol, elle s’écrit en cyrillique, mais la jeune génération parle plutôt bien anglais. On sera d’ailleurs souvent apostrophé par des enfants nous criant des « Hello » « What’s your name » tout en se marrant.
Oulan-Bator, vous pensiez que c’était ça :
Oui c’est vrai, ça l’est, en partie. Minute culture : le bouddhisme s’est imposé en Mongolie courant du 17ème siècle. D’origine tibétaine, il s’est mélangé aux croyances traditionnelles. Le chamanisme, pourtant réprimé durant la période soviétique, refait également surface. C’est pourquoi on peut trouver de nombreux monastères, quelques représentations de bouddha, des övöo (empilements de cailloux, morceaux de bois et objets divers situés généralement aux cols des montagnes ou à proximité des endroits sacrés. Offrandes aux esprits, les övöo témoignent des croyances animistes des Mongols), à plusieurs endroits de la ville.
La Toula, rivière considérée comme sacrée en Mongolie, traverse la ville ce qui peut donner une impression de ville verte, paisible, tranquille.
Quant à la colline Zaisan, un peu éloignée du centre ville, elle nous offre une belle vue sur l’ensemble de la ville.
Mais en fait, Oulan-Bator, c’est aussi (et surtout) ça :
En effet, et cela nuit à sa réputation. Considérée comme capitale la plus moche du monde pour certains, capitale sans intérêt pour d’autres, elle est en tout cas l’une des villes la plus polluée du monde (principalement à cause du chauffage par poêle des yourtes) !
Embouteillages à toutes heures de la journée et de la nuit, klaxons incessants, non respect des piétons (même si votre bonhomme est vert il vaut mieux faire gaffe à vos fesses), pots d’échappement, accélérations, déboitages, klaxons encore, queue de poissons, klaxons toujours….comme dans beaucoup de capitale vous me direz, mais se promener dans le centre-ville peut vite devenir pénible à cause du bruit et de la pollution.
Quant aux monastères souvent défraîchis, il faut les trouver entre les hauts buildings flambants neufs ou en cours de construction. La ville est centralisée autour de la place Gengis Khan avec sa colossale statue de ce dernier. Tout le centre-ville est accessible facilement à pied, en prenant les artères principales que sont Peace Avenue et Chinggis Avenue.
Enfin, Oulan-Bator, sa banlieue en tout cas, c’est ça :
Des maisons de bois, mélangées à des yourtes, tout ça dans des terrains plus ou moins délimités, plus ou moins propres, à la limite de bidonvilles. Grâce à notre 1ere expérience de Couchsurfing, nous avons eu l’occasion de vivre dans la yourte d’une famille mongole. Pour en savoir plus, lisez notre article.
Bref tout ça pour dire que notre intérêt pour la ville d’Oulan-Bator a été plutôt limité et que ça ne sert à rien d’y consacrer trop de temps (en même temps, on n’est pas très musée et peut-être qu’il y en a des très bien). Mieux vaut s’en éloigner. À seulement une soixantaine de kms on trouve par exemple le parc national Terelj. Plus loin encore, il y a le Désert de Gobi. De nombreuses excursions personnalisées sont proposées par des agences ou par les auberges de jeunesse. Plus il y a de participants, moins c’est cher.
Infos pratiques : – prix d’un ticket de bus : 500 tugriks, soit environ 0,17€ – prix d’une carte postale : 1000 tugriks soit environ 0,34€ – prix d’une nuit en auberge de jeunesse pour une personne : entre 5 et 7€ – tout le monde est taxi. Il suffit d’agiter la main au bord d’une rue pour que quelqu’un s’arrête. Nous n’avons pas eu à tester personnellement. Façon avec nos tronches de touristes, les gens s’arrêtaient d’eux-mêmes – attention, les distributeurs automatiques d’argent peuvent être capricieux |