Fin août 2004, Charles et moi nous décidons de partir en Ecosse pour y passer une semaine. Pays de légende, de châteaux, de bières et de whisky.
Pour moi c’est un voyage qui rassemble plusieurs première fois. Tout d’abord l’avion, un énorme tube en acier avec des ailes nous a transporté un peu plus au nord. J’avoue que j’étais très impressionné par le vol mais aussi par la taille de l’aéroport, où tout le monde semblait circuler avec une aisance remarquable. En plus de l’avion il y a partir à l’étranger puis bien sûr l’Ecosse.
Nous voici enfin arrivés à destination : Édimbourg. Nous prenons le bus et première obligation, trouver une auberge de jeunesse. L’office de tourisme nous aide à réserver deux lits pour une petite somme (30 euros la nuit pour deux personnes). L’auberge de jeunesse : Belford Hostel, est en fait une ancienne église. De nombreuses cloisons forment les dortoirs. Une fois à l’intérieur nous n’avons pas l’impression d’être dans un église. Après y avoir déposé nos affaires direction le centre ville, mais surtout un pub pour se désaltérer avec une bonne pinte de bière.
Quelques jours après nous nous dirigeons un peu plus au nord de l’Écosse : Aberdeen, une ville qui compte énormément de pub et de bars. Dans cette ville nous y retrouvons la famille de Charles. Ainsi nous avons des vrais repas, une douche chaude et non collective et un lit douillet, merci pour l’hospitalité. Nous traînons dans différents pubs et le réveil en sera très dur.
Les choses sérieuses reprennent et nous partons pour Breamar, avec à la clef une visite d’une distillerie de whisky. Mais pas n’importe laquelle, la distillerie où la famille royale d’Angleterre vient s’approvisionner Royal Lochnagar distillery. Rien que l’odeur dans les tonneaux suffit à nous faire tourner la tête.
Après cette pose, nous nous faisons déposer au départ des sentiers de randonnée avec en poche tout le matériel nécessaire pour arpenter ces collines pendant deux jours. Beau soleil au départ mais ensuite la pluie et la brume s’installent et le chemin jusqu’au premier refuge devient assez pénible. En traversant un petit torrent nous arrivons enfin, les pieds trempés au refuge. Petit gueuleton et séchage dans la tente. Le réveil fut rude, non pas à cause des bières mais à cause des moustiques : les mighties. Ils attaquent le matin et le soir en grand groupe et il est difficile d’y échapper. Charles s’en souviendra très bien car il fut la victime préférée des mighties. Ils lui ont laissé des piqûres en forme de gros boutons. Désagréable souvenirs pour lui, mais drôle pour moi.
Après un arrêt au camping de Breamar, nous redescendons tranquillement en bus pour passer nous derniers jours sur Édimbourg. Nous devons maintenant quitter l’Ecosse et rentrer en France pour le début de ma formation de moniteur éducateur.