Réveil 4h59, waouh que c’est dur surtout avec 5 heures de sommeil !!! Après avoir rangé mes affaires dans la pénombre, pour éviter de déranger tous mes camarades du dortoir, je file à la réception pour récupérer ma caution. Je continue ma route pour rejoindre l’agence Napoléon Trekking. Je retrouve Suraj (le patron) qui me présente Shere et Sonam (mon guide et mon porteur). Après quelques formalités nous partons Shere en tête, vers la station de bus. Après un petit thé gentiment offert par Shere, nous embarquons dans le bus direction Pokhara où nous devrions arriver dans 7/8 heures suivant la circulation !!
Quand enfin nous arrivons je suis très surpris, j’avoue que je m’attendais à découvrir une ville dans le même état que Katmandou voire pire. Au contraire c’est même mieux car il n’y a pas de labyrinthe. Les routes sont plus larges et il y a beaucoup moins de monde. Certes il y a beaucoup de touriste et de voyageurs mais Pokhara me paraît être une ville plus respirable.
Une fois installé dans ma chambre, Shere me laisse quartier libre. Pendant ce temps, j’en profite pour organiser mon sac, prendre une bonne douche, et faire un tour dans la ville. Je commence par rejoindre le Phewal Lake où je me pose tout en admirant le soleil se refléter contre l’eau du lac. Cet endroit est vraiment magnifique, calme avec en fond une montagne recouverte par des arbres. Je vois sur ma gauche un dôme blanc, tout en haut de la montagne, qui pointe le bout de son nez au dessus des arbres. C’est la Pagode de la paix. Je continue le chemin autour du lac et je tombe sur un petit bar /resto qui me fait envie. Alors juste avant de rejoindre Shere et Sonam, je prends des forces avec un plat de momo et une bonne Gorkha (une bière).
De retour à la Guest House : Banana garden hostel, je retrouve mes futurs compagnons de route. Nous nous installons dans ma chambre et Shere me transmet les informations de notre première journée de marche et me présente sur la carte l’ensemble du trek. Shere n’oublie pas de m’informer des consignes de sécurité et de notre organisation pendant tout le trek. C’est le moment pour moi de lui poser les dernières questions que j’ai en tête. Son calme olympien me rassure et je me dis que cette aventure va être extraordinaire.