Direction Paris pour y retrouver Emilie alias Atchoum, puis direction Beauvais, et enfin décollage en direction de Dublin pour une petite semaine à la découverte de l’Irlande.
Pendant le vol petit briefing pour accorder nos violons sur les lieux et villes à visiter. Ce n’est pas facile car nous passons peu de temps et il y a énormément de chose que nous souhaitons découvrir, visiter, boire….Nous révisons en même temps notre anglais avec notre plus beau accent. L’atterrissage effectué, nous nous dirigeons dans le centre de Dublin afin de déposer nos sacs à dos dans l’auberge de jeunesse réservé à l’avance. c’est chose faite et nous pouvons tranquillement parcourir la ville et étancher notre soif afin de décompresser.. Chacun son excuse.
Dublin est une ville à taille humaine, on ne se sent pas étouffé par la foule ni à l’étroit. Les rues du centre ville sont larges et cela permet à des artistes en herbe de montrer leurs talents. C’est une ville dynamique optimiste, ayant su conserver malgré tout de petits enclaves à l’abri de tout agitation. Le centre ville est occupé par des bâtiments publics peu élevés de style Géorgien et Victorien comme le Trinity College. La liffey est un petit fleuve côtier qui traverse d’est en ouest la ville de Dublin. Cela donne un certain charme à la ville avec de nombreux quais et sa série de ponts reliant les deux rives.
Lorsque l’on s’écarte du centre ville, on rencontre des laissés pour-compte et il existe toujours des quartiers pauvres, où on ne croise aucun touriste. Avec des bâtiments en briques et tous identiques, les quartiers pauvres sont tristes. Toutefois lorsqu’on circule dans ces quartiers on peut avoir des surprises comme un parking qui a ses murs entièrement grapher dans tous les styles. Chaque artiste peut se laisser guider par sa créativité.
TRINITY COLLEGE
L’université fut fondée en 1592 par Elisabeth I dans le but de civiliser l’Irlande par l’éducation et la religion protestante. Les catholiques ont eu accès qu’en 1793 et les femmes seulement en 1903. Parmi ses élèves les plus prestigieux figurent Bram Stoker ( auteur de Dracula), Oscar Wilde, Mary Robison, qui accéda à la présidence de la république en 1990, Samuel Beckett. C’est vraiment immense, de grandes cours intérieures pavées et garnies de pelouses forment le décor avec de majestueuses statues. Les étudiants se font rares surtout lorsque le Trinity College est envahi par de nombreux touriste désirant voir le BOOK of KELL. Il s’agit du nouveau testament écrit en latin par des moines irlandais au VIII siècle. C’est un livre unique par son âge, par la richesse de la calligraphie.
Au delà de tous les monuments historique, le centre ville offre de grand poumons verts permettant de souffler de la vie quotidienne, de se promener, de flirter…. Saint Stephen Green en fait partie. C’est un parc de 9 ha, avec des monuments à la gloire des héros de l’indépendance irlandaise. Lorsque l’on se promène dans les parcs ou le centre ville de Dublin on ne peut pas passer à coté du Dublin littéraire, Oscar Wilde ou encore James Joyce sont présent à de nombreux coins de rues. Si l’envie vous prend, vous pouvez même suivre les traces du héros de James Joyce, Léopold Bloom en suivant les plaques de bronze scellée aux trottoirs. Une grande partie de l’histoire de l’Irlande s’apprécie aussi dans les nombreux pubs du pays. Ils sont réputés non pas tant comme débit de boisson, que pour leur ambiance conviviale et chaleureuse, leur concerts de musique improvisée.
GALLWAY
Porte d’entrée du Connemara. 80% des terres y sont incultivable, c’est probablement pour cette raison que la région échappa plus que les autres aux spoliations. Cette région rassemble toute la mythologie irlandaise, et on y trouve la culture et les coutumes gaéliques les mieux préservées. Partout les saignées de la tourbe et la tête des moutons ont la couleur de la GUINESS, les landes quant à elles, ont celles de la Smithwick’s, la grande bière rousse.
Gallway est une ville très accueillante et qui bouge de plus en plus. Le nom de la ville fait référence à son histoire, pendant 150 ans on y a parlé le français avant que les anglais ne s’y installent. Français, anglais, pour des irlandais c’était kif-kif, cela restait de l’étrangers ce qui se dit Gall en gaélique. Petit tour sur la plage, en plein vent, pour décompresser et se réveiller du transport en car. La ville est vraiment magnifique, on s’y sent rapidement à l’aise. Nous trouvons une auberge de jeunesse Barnacless Quay Street House, bien agréable. Nous errons dans les rues de Gallway, la tête tranquille, lorsque nous tombons nez à nez sur un graph monumental. Il recouvre tout un coté d’une maison. Sur ce graph nous reconnaissons Mickael Jackson, Freddie Mercury, Jim Morrison, et bien d’autres encore. Après tant d’émotions l’heure de la pinte fut la bienvenue. Mais avant, retour à l’auberge pour y casser la croûte où nous rencontrons deux français prêt à se coucher. La discussion se faisant nous partons tous les quatre dans le pub en face de l’auberge pour y faire plus ample connaissance.
The TWELVES BENS
Après avoir emprunté la route à l’intérieure des terres reliant Gallway à Clifden, nous rejoignons les Twelves Bens (ou Pins). C’est un ensemble de douze monts dans le Connemara. Chacune d’entre elles porte un nom, pour notre ballade à l’intérieur de ce domaine, nous choisissons BEN LETTERY, Binn Leitri en gaélique, 600 m d’altitude ce qui offre un panorama magnifique (par temps clair, ce qui ne fut pas vraiment notre cas). Deux heures d’ascension à travers les terres des fermiers, avec un sol très glissant. une fois au sommet et même si le temps n’est pas de la partie nous apprécions pleinement la vue de tous ces lacs et ces forêts.
Merci pour cet article
C’est un plaisir