Les Globes Trotters

Après plusieurs heures d’attente à l’aéroport d’Auckland, nous prenons notre vol pour Christchurch avec 5 h de retard. Pour une fois qu’on se faisait un plaisir d’arriver pas trop tard dans la ville et de profiter d’une vraie nuit de sommeil. On va dire que ce n’est que partie remise. A 1 h du matin, l’aéroport de Christchurch est désert tout comme les alentours, il n’y a plus de bus pour rejoindre le centre ville et c’est donc en taxi (partagé avec un couple de hongrois) que nous rejoignons notre nouvelle auberge de jeunesse. Nous nous glissons sans faire trop de bruit dans nos lits et on s’endort sans mettre de réveil, la ville ne va pas disparaître.

Une histoire pas si vieille :

La ville de Christchurch a été touchée en 2010 par un séisme de magnitude 7 et l’année suivante en 2011 la ville a de nouveau subi un tremblement de terre d’une magnitude 6,3. Ce nouveau séisme a causé d’importants dégâts et a fait plusieurs centaines de morts. En plus des rues endommagées, Christchurch compte 10 000 bâtiments  touchés par le séisme et 50 % des habitations dans certains quartiers ont été abandonnées. C’est donc une ville en pleine reconstruction que nous découvrons et visitons. Voir autant de bâtiments sinistrés nous donne un sentiment étrange, un mélange entre la peur et la tristesse. Mais à voir les habitants et l’envie de donner un nouvel élan à leur ville, nous retrouvons vite notre entrain et parcourons les rues à la recherche du centre ville. Bon après plusieurs essais nous trouvons quelque chose qui y ressemble : c’est un mélange de rues commerçantes et de petites allées piétonnes.

Une chose que nous ne pouvons pas rater ce sont les immenses œuvres de Street Art qui ornent certains bâtiments de la ville. C’est un joli spectacle qu’offrent les artistes autant à ses habitants qu’aux touristes visitant la ville. J’ai lu sur un blog (dont j’ai oublié le nom) que les œuvres sont apparues peu de temps après le séisme afin de donner une image moins triste de la ville. Cette fois, nous n’avons pas de carte, mais cela n’est pas grave car vu la taille des œuvres, nous les repérons de loin. Encore une fois un article sera consacré au Street Art à Christchurch.

Nous nous éloignons du centre commerçant pour rejoindre le Hagley Park, qui est très vaste, très beau et bien entretenu. Le parc est composé de nombreux espaces comme le Rose Garden où l’on peut apprécier plusieurs variétés de roses, un autre lieu composé avec de nombreuses espèces endémiques, une allée de style japonaise, et tellement d’autres endroits que je vous laisse découvrir.

Nous poursuivons avec le musée Canterbury qui se trouve à la sortie du parc et qui est gratuit. Nous déambulons entre les galeries qui sont constituées d’un peu de tout, on passe vite d’un sujet à un autre : faune de Nouvelle-Zélande, une expo photo du magazine National Geographic, une galerie sur l’Antarctique, ou encore une autre galerie sur les momies.

Dans la continuité de cette visite nous enchaînons avec la galerie d’art, nous récupérons le plan avec les indications et commençons notre visite. C’est de l’art et franchement parfois ce n’est pas facile de comprendre pourquoi cela est nommé ainsi. Nous ne percevons pas vraiment la vision artistique et notre visite s’en ressent, nous ne passons pas beaucoup de temps devant les œuvres. Au final nous retiendrons quelques œuvres, certainement plus parlante à nos yeux car peut être moins abstraites et aussi plus rigolotes.

Le temps passe et nous reprenons la direction de l’aéroport, non pas pour prendre un autre avion mais pour récupérer notre van loué auprès de l’agence Frogs NZ. C’est parti pour un peu plus d’un mois sur les routes néo zélandaises avec Bruce, notre nouveau compagnon.

Infos Pratiques :

  • Une nuit en dortoir au All Star Inn On Bealey : 34 NZD soit environ 20,18 €
  • Taxi de nuit de l’aéroport jusqu’à l’auberge de jeunesse : 45 NZD soit environ 26,70 €

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.