Les Globes Trotters

Ekaterinbourg – Irkoutsk – Oulan Oudé : la fin de notre périple russe

Ekaterinbourg se situe dans la région de l’Oural. Cette ville marque la frontière entre l’Europe et l’Asie (la stèle de séparation se trouve à environ 17 kms de la ville). Nous avons lu sur plusieurs récits de voyageurs que cette ville était très agréable. De plus, Ekaterinbourg a accueilli le plus grand festival de graffiti russe en 2014, elle est, depuis, considérée comme la capitale du street art en Russie. Il ne nous en faut pas plus pour nous arrêter (d’autant plus que ça permettra de couper nos 26h de train) !

Nous sommes accueillis par la pluie, mais ça, nous en avons pris l’habitude. La pluie, ça rend les choses tristounettes et la motivation n’est pas toujours au rendez-vous. Mais bon, ça fait parti des aléas des voyages, on ne le contrôle pas, alors hop hop hop on garde le moral. Nous sommes arrivés tard à l’auberge de jeunesse (1h30 du matin heure locale) pour nous endormir vers les 2h. Autant vous dire qu’on n’a pas mis de réveil. Le lendemain, après 20 mins de marche pour rejoindre le centre de la ville, nous nous sommes laissés (plus ou moins) guider par une ligne rouge qui s’arrêtait aux principaux monuments et bâtiments de la ville : la Cathédrale-sur-le-sang-versé (eh oui encore une), de nombreux mémoriaux dont celui de la « Tulipe Noire », de nombreux bâtiments anciens, de jolis jardins avec fontaines (comme le Dendrologicheskii Park)…c’est une ville qui doit être très agréable c’est sûr…sous le soleil.

Parfois nous quittons la ligne rouge pour suivre nos propres envies et notamment partir à la chasse des graffs. Elle n’a pas été extraordinaire. Bon, dans le centre historique c’est sûr que c’est pas là qu’on allait en trouver le plus. Cependant nous avons quand même vu de belles pièces. Tant mieux.

Nous avons fait un saut à la poste (ouverte un dimanche, si si!). Après avoir été baladés de guichets en guichets, puis avec l’aide d’une anglo-russe, nous avons obtenu les précieux sésames (les timbres quoi) pour pouvoir envoyer nos cartes postales (parce que oui ça se fait encore il paraît).

Nous décidons d’abréger notre séjour à Ekaterinbourg. Nous devions y rester 2 jours complets. La pluie a eu raison de nous. Nous repartirons le lendemain direction Irkoutsk (2 jours et 6h de train). On passe un peu notre vie dans le train, mais on aime ça (et puis on l’avait pas trop anticipé au final).

Infos pratiques :

Auberge de jeunesse : 370 roubles/pers/nuit soit environ 5€40

Irkoutsk : bienvenue en Sibérie Orientale où le principal intérêt est le Lac Baïkal. Irkoustk est au centre de la Sibérie, à mi-chemin à peu près du transsibérien et est proche du Lac Baïkal (66 kms).

Nous sommes arrivés en début de soirée, dans une auberge de jeunesse très accueillante, grâce à un chauffeur de taxi peu scrupuleux (notre 1ère arnaque?!) et qui roulait un peu comme un dératé.

Notre 1er défi du lendemain a été le visa Mongol. A 9h28 devant le Consulat Mongol, nous en ressortirons 20 min après visas en poche. Easy !

Les visas en poche, le soleil et la chaleur de retour, de jolis graffs dans la rue du consulat… tout cela est prometteur et nous nous sentons bien (malgré une certaine fatigue car nous n’avons pas réussi à nous endormir avant 3h30 du matin, sûrement à cause des décalages horaires précédents). Nous nous dirigeons vers l’Eglise Krestovozdhenskaya, entourée d’un très beau jardin fleuri où tout est calme (contraste saisissant avec le brouhaha de la rue juste à côté). Tout près de cette église se trouve une ligne verte ! Tout comme à Ekaterinbourg (ou sur le même principe que le voyage à Nantes), elle nous fait parcourir 5kms au travers de la ville afin d’admirer les monuments, cathédrales, églises, théâtres ou autres bâtiments principaux. Nous nous laissons porter, pas besoin de réfléchir.

Nous apprécions l’ambiance de la ville où vies européennes et asiatiques se mélangent. Par exemple, il y a tout autant de voitures avec les volants à gauche qu’à droite. En parlant de voiture, la circulation est également plus nerveuse que dans les villes précédentes, moins organisée aussi peut-être (en tout cas c’est l’impression que ça donne). La plupart des feux piétons ont perdu leur décompte (on s’y habitue vite), et il faut bien regarder les nombreuses voies (jusqu’à 8 voies) avant de traverser.

Nous avons aimé flâner sur les quais face à l’Angara, observer les mariés sous les feux des photographes, admirer les nombreuses maisons en bois très colorées et dentelées aux fenêtres en bordure de rue, les nombreux parcs et jardins, parcourir le marché local…

De retour à l’auberge de jeunesse, nous essayons de programmer la suite de notre parcours…jusqu’à nous apercevoir que nous allons manquer de temps pour le Lac Baïkal !

2 raisons principales à cela : nous avons mal anticipé les temps de train (en tout 4 jours). Nous avons un visa limité jusqu’au 18 septembre.

En gros, il nous reste que 3 jours, tout en sachant qu’il faut consacrer la journée du 18 pour aller en Mongolie, puis que nous souhaitions aller sur l’Île d’Olkhon sur le Lac Baïkal (6 à 8h de bus l’aller + 20 minutes de ferry) pour y rester au moins un jour ou deux…. bref. Si nous l’avions vraiment voulu, nous aurons pu voir le Lac Baïkal, mais juste le voir, c’est-à-dire faire un aller-retour dans la journée (accessible à 1h30/2h de trajet). Cela n’était pas notre souhait et en terme logistique et budgétaire, ça ne valait pas le coup. Voilà, 1ère déception. Il y en aura sûrement d’autres. Mais il y a encore tant de choses à voir pendant ce tour du monde…

Du coup, nous repartons plus tôt que prévu d’Irkoustk, direction Oulan-Oudé, en transsibérien. Pendant ce trajet, nous longeons le Lac Baïkal pendant un bon bout de temps… on l’aura quand même un petit peu vu.

Infos pratiques :

Auberge de jeunesse « Best Hostel in the Center » : 600 roubles/pers/nuit soit environ 8€70

Oulan-Oudé est la capitale de la République de la Bouriatie. Très attrayante selon le Petit Futé, sans intérêt selon les voyageurs.

Nous concernant, elle sera surtout la ville qui nous permettra de rejoindre Oulan-Bator en bus. Oui, nous avons préféré le bus au train car le trajet est plus rapide et moins chère.

Nous avons donc survolé Oulan-Oudé. Posés pour une nuit dans une petite auberge de jeunesse dans le centre et pas trop chère, nous nous dirigeons en premier lieu à la gare routière afin de réserver notre trajet en bus pour le lendemain. Chose faite, assez facilement en plus. Ensuite, nous avons été à la recherche d’un cyber-centre afin d’y faire des photocopies et impressions pour la préparation de la demande de visa chinois. La nuit commençant à tomber, nous avons été à l’« essentiel », voir la statue géante de la tête de Lénine ! Si si ! La plus grande statue de Lénine du monde : 15m de tête sur un piédestal de 10m. En tout cas ça nous a fait marrer de la voir.

19h30, il fait déjà nuit, nous rentrons à l’auberge. Toutes les fontaines sont illuminées de bleu, de rose, c’est un peu kitsch mais c’est joli.

Demain, il faut se lever tôt car il faut être présent à 7h du matin à la gare routière ! Mais ça c’est une autre histoire.

Infos pratiques :

Auberge de jeunesse « Mini-Hotel » : 350 roubles/pers/nuit soit environ 5€

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.