Les Globes Trotters

Comme on vous l’a dit à plusieurs reprises au travers de nos articles sur notre road trip, ici, ici et ici, nous nous sommes pris de passion pour les oiseaux de Nouvelle-Zélande. Nous avons traversé de nombreuses forêts et on voyait souvent les mêmes revenir.
Nous n’allons pas faire une liste exhaustive, mais juste une petite présentation des oiseaux les plus communs.

Le Fantail

Il s’agit d’un petit oiseau avec une magnifique queue en éventail noire et blanche. Il est facilement reconnaissable au « pip » qu’il produit comme chant. C’est un oiseau très speed (et donc difficile à photographier) car il saute de branches en branches, en se servant de sa queue comme gouvernail, pour effrayer les insectes et ainsi les manger au passage.

 

Le Kereru

Le Kereru est une sorte de gros pigeon des forêts. La régénération de la forêt indigène est très dépendante du pigeon qui se nourrit de petits fruits et qui répand ses graines. Le kereru est généralement un oiseau silencieux. Il faut lever la tête pour l’apercevoir (parfois affalé) sur les branches. Il est vulnérable à la prédation car il ne produit qu’un œuf par an. La perte de cette espèce pourrait affecter la survie à long terme des forêts néo-zélandaises.

Le Tui

Le Tui a un chant vraiment particulier et très reconnaissable. On le reconnaît facilement grâce aux deux pompons blancs qu’il a sous la gorge. C’est un oiseau agile qui exécute des acrobaties aériennes spectaculaires et il peut se défendre contre des oiseaux beaucoup plus gros comme les magpies et les busards.
Avec des poils ressemblant à des brosses à dents sur sa langue, le tui se nourrit de nectar de fleurs et est le principal pollinisateur de certaines espèces végétales.

Le Silvereye

En un seul jour, ces petits oiseaux peuvent nourrir leurs poussins plus de 250 fois! Les poussins grandissent rapidement – ils quittent le nid après 10 jours et s’en vont pour de bon quand ils n’ont que deux ou trois semaines.
Ils mangent du nectar, des insectes, des araignées et des fruits. Ils sont également capables de voyager sur de longues distances. Ils sont arrivés, sans aide, d’Australie dans les années 1830 (soit 1500 km en une seule fois). Récemment, un troupeau a été repéré 600 km à l’est de la Nouvelle-Zélande, destination inconnue. Tauhou, le nom maori de ces oiseaux, se traduit par un « petit étranger ».

Le Kakariki

Ce perroquet, trouvé dans la forêt et les garrigues de l’île nord et sud est maintenant répertorié comme vulnérable sur une liste internationale d’oiseaux menacés.
Les Kakariki ont été chassés à la fin des années 1880 par des colons européens, qui protégeaient leurs cultures, et leur habitat forestier a été réduit par l’exploitation forestière. Parce que les kakariki nichent dans les trous des arbres et dans les terriers au sol, ils sont également devenus des cibles faciles pour les prédateurs. Les poussins sont particulièrement à risque car ils se nourrissent sur le sol jusqu’à ce qu’ils apprennent à voler.

Le Weka

Les Weka n’ont pas d’aile. Ils ont disparu de certaines régions de la Nouvelle-Zélande. Ils vont manger presque n’importe quoi – même votre déjeuner ! Ils sont très pot de colle et n’ont donc pas peur de l’homme. Nous avons entendu dire qu’ils pouvaient être agressifs. En ce qui nous concerne, nous n’avons jamais eu aucun problème.

Le Pukeko

Les Pukeko préfèrent les marécages mais se sont bien adaptés aux pâturages. On les voit parfois sur la péninsule. Les pukeko sont de bons nageurs – leurs grands pieds, bien qu’ils ne soient pas palmés, donnent une bonne propulsion dans l’eau.

 

 

Le miro-miro

Oiseau endémique de Nouvelle-Zélande, il est plus petit qu’un moineau. Il est tout rond, noir et blanc. Il est très rigolo. Majoritairement insectivore, il volette d’arbres en arbres sur de courtes distances. C’est mon préféré !

 

Le Robin

Il est assez semblable au Miro-miro, sauf qu’il a de longues pattes et il n’est pas tellement peureux. Il aime bien vous suivre lors de votre balade en forêt.

 

 

Le Kiwi

Imaginez un oiseau qui ne peut pas voler, avec une peau aussi coriace que le cuir, des plumes comme des poils, des moustaches de chat sur le visage et une excellente ouïe.
C’est le seul oiseau au monde avec des narines externes à la pointe de son bec et son sens de l’odorat est aigu. Il niche dans les terriers, pond de gros œufs et est agressif et territorial. Le kiwi utilisera ses lourdes pattes et ses grandes griffes pour se défendre. Malgré cette capacité, beaucoup de jeunes poussins sont tués par des prédateurs.

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.